Tête de sultan en buis. Saxe. Fin XVIIIe-déb XIXe siècle.
 

 

Une belle patine ...
une chasse à l'ours !
deux têtes de pipe
        de la maison Sommer
une tête de garde
        mobile en bruyère
le "Voltaire de Houdon"
des bruyères personnalisées
        par leurs propriétaires, des
        militaires
tête de bédouin en buis,
        coiffé du keffieh
personnage barbu
       et moustachu, travail
       d'art populaire
tête de femme,
        travail d'art populaire
la Marianne du B.H.V. ...
beau portrait d'un
        arabe au turban
 
Vous êtes ici : tête de bédouin en buis, coiffé du keffieh
 

Réalisé entièrement à la main, le foyer de cette pipe a été sculpté dans une branche de buis (hauteur : 5 cm).

Cette création d'art populaire figure un bédouin moustachu portant le keffieh. La corde qui maintient le morceau de tissu, le keffieh ainsi que les moustaches de ce nomade, ont été hachurés.

Difficile de dater cette pièce avec précision. Du XIXème ou du début du XXème siècle, celle-ci a peut-être été façonnée par un militaire français en poste en Afrique du Nord, au Moyen-Orient ou au Proche-Orient.



Tête de bédouin (art populaire)
Europe, Afrique du Nord,
Moyen-Orient, Proche-Orient (?)
XIXe siècle, début du XXe siècle





Maintenu par une corde, le keffieh

Du début du XIXème siècle, une description du comte polonais Waclav Seweryn Rzewuski* nous donne un aperçu du costume de ces éleveurs nomades guerriers, de l'Arabie, du Proche-Orient et de l'Asie Mineure.

"Dans leur vie errante, les Arabes contractent peu d'habitudes et peu de besoins. (...) Leur costume est simple. Un mouchoir vert rayé de jaune noué par une corde faite de poil de chameau couvre leur tête, une chemise à manches larges et pointues , un caleçon sous la chemise, une ceinture de cuir à laquelle est fixé un couteau d'Eguel, un manteau rayé de brun ou de bleu, voilà ce qui constitue leur garde-robe."




Foyer et conduit de la douille
ont été dégagés au couteau

Foyer et conduit de la douille ont été dégagés à la main. Ils n'ont pas en effet été fraisés mais sculptés au couteau.

Cette pipe n'a pas été de plus vernie... c'est le culottage et les doigts du fumeur qui ont donné la patine à cet objet.

 

Sources :

  • * Comte Wenceslas Severin Rzewuski, Impressions d'Orient et d'Arabie. Un cavalier polonais chez les Bédouins, Domaine Romantique, éditions Corti, 2002
  •  

     
    Retour haut de page.